La famille de Cédric Chouviat, mort en janvier 2020 à la suite de son interpellation avec usage de la clé d'étranglement, a lancé «un appel au calme et à la responsabilité du Président de la République», a déclaré ce 23 juin sur BFM TV l'avocat William Bourdon.
Cela intervient après les révélations sur les circonstances du décès de ce livreur, selon lesquelles il avait crié sept fois «j’étouffe».
William Bourdon (avocat de la famille de Cédric Chouviat): "Nous lançons un appel au calme et à la responsabilité du président de la République" pic.twitter.com/WOUZBMMpen
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Lors d'une conférence de presse organisée mardi, Me Bourdon a déclaré qu'ils souhaitaient «collectivement que [...] quelque soit l'émotion, la colère et la révolte suscitée par la dernière révélation, que le calme subsiste.»
«Nous lançons un appel au calme au nom de la famille. [...] Un appel à la responsabilité de ceux qui sont les plus responsables dans ce pays, c'est-à-dire le Président de la République et le gouvernement».
Selon lui, «nous sommes dans un moment charnier de l'Histoire»:
«Bien sûr que la France n'est pas les États-Unis, mais la France se rapproche des États-Unis.»
«Aucune chance de survie»
Des membres de la famille de M. Chouviat ont également pris la parole durant cette conférence de presse. Selon son père, les policiers ne lui ont laissé «aucune chance de survie». La fille de Cédric Chouviat a dit qu'ils ne comprenaient pas pourquoi les quatre agents qui avaient «tué» son père n’avaient toujours pas été suspendus.
Le père de Cédric Chouviat estime qu'on n'a laissé "aucune chance" de survie à son fils pic.twitter.com/f2znVIJQKz
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Moi je sais
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RT @BFMTV: La fille de Cédric Chouviat "ne comprend pas pourquoi les quatre policiers ne sont toujours pas suspendus" pic.twitter.com/7WsD1W6NST
Avant sa mort lors d'une interpellation avec usage de la clé d'étranglement en janvier 2020, Cédric Chouviat avait crié aux policiers: «Arrête», «Je m’arrête» et «J’étouffe!», ont relaté Le Monde et Médiapart en se référant aux enregistrements du téléphone du livreur auxquels ils ont eu accès.