Le remplaçant de Christophe Castaner au poste de ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a rencontré ce mercredi 8 juillet des représentants de la Police nationale «pour un premier temps d’écoute et d’échange», comme il l’a lui-même annoncé sur Twitter.
«Je leur ai exprimé toute la reconnaissance du gouvernement pour leur beau métier. Ils peuvent compter sur moi, je serai le ministre du quotidien des policiers», a-t-il ajouté.
J’ai rencontré les représentants de la @PoliceNationale cet après-midi pour un premier temps d’écoute et d’échange.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) July 8, 2020
Je leur ai exprimé toute la reconnaissance du gouvernement pour leur beau métier.
Ils peuvent compter sur moi, je serai le ministre du quotidien des policiers. pic.twitter.com/s6zzWI4E4k
«Les mots ne suffisent plus»
Les propos prononcés par le ministre lors de la rencontre en question ne semblent pas avoir persuadé Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat Alliance Police nationale.
«Ça reste des mots, la colère n'est pas passée, le malaise est toujours aussi grand, et on lui a dit: "Attention, on vous attend au tournant"», a-t-il déclaré sur BFM TV.
D’après lui, «les mots ne suffisent plus» car les policiers veulent «des actes forts et rapides».
Fabien Vanhemelryck, secrétaire général Alliance Police nationale @alliancepolice, sur Gérald #Darmanin: «À partir du moment où il répondra à nos attentes, pour nous il sera capable. On va le juger sur les actes et pas sur les mots.» pic.twitter.com/d36xoUunkI
— Sputnik France (@sputnik_fr) July 8, 2020
Auparavant, M.Vanhemelryck avait indiqué à l’AFP qu’il partageait le point de vue selon lequel le nouveau ministre «devra faire en sorte de débloquer un budget conséquent pour la police s’il souhaite donner un nouvel élan indispensable à l'institution».