La revue bimestrielle américaine National Interest a consacré un article aux mythes liés au fusil d’assaut le plus célèbre au monde, l’AK-47.
La revue signale que l’«avtomat» de Kalachnikov - le terme russe pour les fusils d'assaut à tir sélectif, dont les modes de tir automatique - est en effet une arme peu exigeante en termes d’entretien.
La notion d'arme à feu «autonettoyante» existe depuis des décennies, probablement parce que les soldats détestent tout simplement nettoyer leurs armes, même si celles qui ne sont pas nettoyées régulièrement sont très sujettes à des problèmes de fonctionnement.
«Le même mythe relatif à l’"auto-nettoyage" concerne l'AK-47, et bien que cette arme puisse fonctionner dans des conditions difficiles, si elle n'est pas entretenue, elle deviendra rapidement aussi efficace qu’une matraque de bois et de métal», signale la revue.
L’AK-47 n’est pas une copie du StG44 allemand
Malgré des ressemblances apparentes, à l’intérieur il existe des différences notables dans le fonctionnement. Chaque arme possède des mécanismes de tir distincts, ainsi que des configurations montage/démontage différentes.
«Autrement dit, l'AK n'est en aucun cas une copie directe de l'arme allemande. C'est un mythe que de suggérer que l'AK-47 est simplement une version soviétique du StG44», déclare le National Interest.
La revue rappelle cependant qu'Hugo Schmeisser, qui a effectivement aidé à développer le StG44, a travaillé dans la ville russe d'Ijevsk après la Seconde Guerre mondiale. Il est largement entendu aujourd'hui qu'il a au moins joué un rôle non négligeable dans le développement de l'AK-47.