Réagissant à la révélation des derniers mots prononcés par le livreur Cédric Chouviat, mort après son interpellation, son père redemande à ce que justice soit faite dans un entretien accordé au Parisien, laquelle passe par une requalification pénale de l’information judiciaire.
Il confie ne pas comprendre pourquoi les agents ont procédé à une clé d’étranglement, car Cédric ne les a ni agressés ni bousculés.
Ainsi, Christian Chouviat demande «une peine maximale pour ces quatre policiers», ce qui «passe par une requalification de l’information judiciaire». Ouverte pour «homicide involontaire, l’enquête doit être requalifiée en "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner"», précise-t-il.
Un appel à la responsabilité de Macron
La famille de Cédric Chouviat a lancé «un appel au calme et à la responsabilité du Président de la République», a déclaré l’avocat William Bourdon lors d’une conférence de presse ce 23 juin.
Cet appel survient après les révélations de Mediapart et du Monde qui se réfèrent aux enregistrements fournis par le téléphone portable de Cédric pendant son interpellation musclée le 3 janvier 2020, près de la tour Eiffel. Il criait alors à plusieurs reprises «Arrête», «Je m’arrête» et «J’étouffe», avant de faire un malaise cardiaque qui a entraîné sa mort deux jours plus tard à l’hôpital.