L’ambassadeur d’Algérie en France, Salah Lebdioui, rappelé fin mai pour consultations par les autorités algériennes, a regagné lundi 15 juin son poste à Paris, ont confié des sources diplomatiques concordantes au site d’information Tout sur l’Algérie (TSA). Vendredi 12 juin, le chef de l’État algérien Abdelmadjid Tebboune avait dégonflé la crise diplomatique entre les deux pays, affirmant lors d’un entretien télévisé qu’il «n’avait aucun problème» avec Emmanuel Macron. Il a par ailleurs pointé des lobbies qui cherchent «à allumer le feu».
«Le diplomate algérien a informé les autorités françaises de son retour et il a repris ses activités», a précisé TSA.
La crise diplomatique entre Alger et Paris est née suite à la diffusion sur France 5 et La chaîne parlementaire (LCP) de deux documentaires sur l’Algérie, jugés «comme des attaques contre le peuple algérien et ses institutions, dont l'Armée nationale populaire (ANP)».
La France, un «pays ami»
Par ailleurs, il a insisté sur le fait que l’incident diplomatique entre les deux pays était l’œuvre de «lobbies […] qui cherchent à allumer le feu, parce que la France et l’Algérie sont deux pays indépendants, deux grands États, un en Afrique et l’autre en Europe».
Après avoir rappelé qu’il y a une grande communauté algérienne en France, le chef de l’État algérien a affirmé que les deux pays étaient condamnés à «coopérer ensemble», tout en appelant à ne pas laisser «ces lobbies nous conduire sur une autre voie, celle de la confrontation».