Jean-Marie Le Pen donne sa vision des accusations visant les policiers en France

© AFP 2024 JACQUES DEMARTHONJean-Marie Le Pen
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Le fondateur de l’ancien Front national, Jean-Marie Le Pen, a commenté sur BFM TV le 11 juin les polémiques de ces derniers jours autour des violences policières. Il a dit comprendre la «sensibilité extrême» des policiers «parce qu’il faut reconnaître qu’ils exercent un métier particulièrement difficile voire dangereux».

Dans un contexte où la mort de George Floyd aux États-Unis a ravivé la controverse en France sur l'affaire Adama Traoré, Jean-Marie Le Pen, invité sur BFM TV, a pris position du côté des forces de l’ordre.

Une «sensibilité extrême»

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Le fondateur de l’ancien Front national (devenu Rassemblement national) a affirmé comprendre la «sensibilité extrême» des policiers «parce qu’il faut reconnaître qu’ils exercent un métier particulièrement difficile voire dangereux».

«Ils ont été très sollicités depuis plusieurs dizaines de semaines et par conséquent, ils sont plus susceptibles sans doute à l’énoncé d’un certain nombre de discours et ils s’attendent, c’est normal, à être soutenus, contre les accusations qui sont lancées», a-t-il également rappelé.

Par ailleurs, Jean-Marie Le Pen a qualifié ces dernières d’«excessives», répétant que les policiers devaient être «irrités de ne pas être défendus avec plus de fermeté». «Je les comprends», a-t-il conclu.

L'émotion était «très grande, très légitime, très partagée»

Depuis une semaine, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour dénoncer les violences policières en France, en particulier après la mort d'Adama Traoré, survenue en 2016 lors d'une arrestation par des gendarmes.

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Le 9 juin, Édouard Philippe a cherché à calmer la polémique qui enfle sur les violences policières en appelant au «respect et à la confiance» vis-à-vis de la police, mais aussi à «l’exigence».

S'exprimant pour la première fois sur ce sujet depuis le début des manifestations antiracistes et antiviolences policières, le Premier ministre a reconnu que l'émotion était «très grande, très légitime, très partagée» après la mort de George Floyd.

M.Philippe a également souligné que la mission des policiers et gendarmes, qui «sont en première ligne» pour «nous protéger tous», était «redoutablement difficile». Car ils sont «confrontés à des tensions, à des menaces, à des risques».

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