La Cour constitutionnelle du Burundi a décidé vendredi 12 juin que le nouveau Président, Évariste Ndayishimiye, devait être investi le plus rapidement possible, indique l'AFP.
Intérim «pas nécessaire»
La Cour constitutionnelle a conclu dans son arrêt rendu immédiatement public que «l'intérim n'[était] pas nécessaire» et «qu'il faut procéder, le plus tôt possible, à la prestation de serment» du général Ndayishimiye.
La Cour constitutionnelle a conclu dans son arrêt rendu immédiatement public que «l'intérim n'est pas nécessaire» et «qu'il faut procéder, le plus tôt possible, à la prestation de serment» du général Ndayishimiye.
Selon la Constitution de 2018, en cas de vacance de poste définitive de la présidence, l'intérim est censé être assuré par le Président de l'Assemblée nationale, poste actuellement occupé par Pascal Nyabenda.
Mais la Cour a considéré que «l'objet de l'intérim disparaît par le fait juridique de l'existence d'un nouveau Président élu».
La mort inopinée de M.Nkurunziza, au pouvoir depuis 15 ans, a ouvert une période d'incertitude pour son pays. Le général Ndayishimiye, dauphin désigné de M.Nkurunziza par le parti au pouvoir, le CNDD-FDD, avait remporté la présidentielle du 20 mai avec 68,70% des voix.