Andreï Goverdovsky, président de l’Institut de recherche au sein de l’agence de l’énergie atomique russe Rosatom, a évoqué en quoi consistait le projet «gaz lumineux», un nouveau traitement potentiel contre le coronavirus.
«Jusqu’à présent, personne n’a réussi à procéder à une désinfection par UV à l’intérieur d’une personne. Nous avons trouvé comment faire», a-t-il déclaré lors d’une interview publiée dans la newsletter de l’agence.
«Nous sélectionnons des molécules et des composants gazeux qui restent actifs lorsqu’ils sont inhalés et émettent des ultraviolets directement dans les poumons», a-t-il expliqué.
Il espère ainsi que cette méthode sera applicable dans d’autres traitements, notamment contre la tuberculose et le cancer. Il n’a toutefois pas avancé de détails ni concernant son fonctionnement ni sur les tests effectués dans le cadre du projet.
Une idée de Trump?
Le Président américain avait mentionné ce concept en conférence de presse au mois d’avril: «Imaginez une lumière très puissante vers le corps, des ultraviolets ou juste une lumière forte par exemple, il faudrait faire entrer la lumière dans le corps». Il avait ensuite ajouté qu’il voyait bien cette méthode «mettre KO» le virus «en une minute». «Ce serait intéressant de vérifier tout ça», avait-il conclu.
À l’époque, ses déclarations avaient été condamnées par la communauté scientifique et les professionnels de la santé. Le concept est cependant étudié par les chercheurs de Cedars-Sinai, à Los Angeles, rapporte le magazine Newsweek. Le directeur de cette start-up pharmaceutique, Mark Pimentel, a confirmé que «la lumière UV-A peut éradiquer les virus dans les cellules humaines infectées et les bactéries dans la région tout en préservant les cellules saines».