Le Lesotho, pays enclavé en Afrique du Sud, vient de faire marche arrière, réitérant sa reconnaissance et son soutien à la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a annoncé sur son compte Twitter Mafa Sejanamane, ambassadeur du pays à Addis-Abeba et représentant permanent auprès de l’Union africaine (UA).
For now I will not say how and why the former Minister did what he did. Soon I will. Ka Sesotho ha a mpha sheleng! End of February this year he gave me an implausible explanation and I refused to comment.
— Mafa M. Sejanamane (@SejanamaneMafa) June 2, 2020
«Je me réjouis que notre nouveau ministre des Affaires étrangères ait publiquement dissipé si tôt le nuage sur le Sahara occidental. Le Lesotho soutient sans équivoque l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Le colonialisme appartient à l’ancienne ère», écrit-il.
Et d’ajouter que «nous avions clairement indiqué et de façon officielle à la République arabe sahraouie démocratique que notre position sur le Sahara occidental n'avait pas changé malgré ce qu'avait déclaré l'ancien ministre [des Affaires étrangères du Lesotho, ndlr] au Maroc. Il est gratifiant que la politique du Lesotho ait été clairement définie!».
La promesse du Lesotho
Contrairement au revirement du Lesotho, dix pays africains ont reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental en ouvrant des consulats dans les villes de Dakhla et Laâyoune, dans le territoire sahraoui administré par Rabat. En effet, la Côte d’Ivoire, l’Union des Comores, le Gabon, le Sao Tomé-et-Principe, la République centrafricaine et le Burundi ont inauguré des consulats à Laâyoune, alors que la Guinée, Djibouti, la Gambie et le Liberia ont ouvert des représentations à Dakhla.