Arrivé à bord d’un avion de la compagnie Royal Air Maroc (RAM) à l’aéroport Mohammed V de Casablanca quelques jours avant la fermeture de l’espace aérien marocain, un entrepreneur libyen a été interpellé au poste de contrôle de la police aux frontières qui a constaté que son visa d’entrée était falsifié. Le site d’information Le 360 rapporte mardi 2 juin, citant des sources judiciaires, que l’enquête des services de la police judiciaire a conclu à l’existence d’un réseau de falsification de visas, y compris Schengen, dirigé par une libyenne depuis la capitale tunisienne, Tunis.
Ainsi, le média indique que le mis en cause, originaire de la ville de Misrata, dans le nord-est de la Libye, a avoué que son visa avait été «confectionné par un réseau dirigé par une Libyenne responsable d’une agence de voyage dans la capitale tunisienne» et dont il a révélé l’identité.
Selon les sources du 360, les résultats de l’enquête menée par les éléments de la police judiciaire ont révélé que la cheffe du réseau, dont l’agence de voyage n’est qu’une couverture pour son activité illégale, «lui avait auparavant délivré un visa Schengen, probablement falsifié, avec lequel il aurait voyagé en France à plusieurs reprises».
L’enquête des services de la police de Casablanca est toujours en cours pour tenter d’identifier d’éventuelles ramifications du réseau.