Contrairement à ce qui a été rapporté lundi 25 mai par le site d’information marocain Le 360 dans un article intitulé: «L’ambassade de France à Rabat embauche une figure hostile au royaume», la représentation diplomatique française au Maroc a démenti dans un communiqué publié sur son compte Twitter le recrutement d’Omar Brouksy, ex-journaliste local de l’Agence France Presse (AFP) connu pour ses textes critiques à l’égard des autorités du pays. Le 360 avait informé que M.Brouksy avait été recruté au poste stratégique de responsable de la communication avec la société civile.
Communiqué de l'Ambassade de France au Maroc pic.twitter.com/1aafgDZovr
— La France au Maroc (@AmbaFranceMaroc) May 25, 2020
«L'ambassade de France au Maroc tient à démentir catégoriquement ces allégations», affirme la note. «M.Brouksy n’a jamais été recruté à l'ambassade de France au Maroc, ni dans aucun de ses consulats généraux ou services détachés», ajoute-t-elle, soulignant qu’elle «est au service de l’amitié franco-marocaine et travaille dans la transparence la plus totale avec les autorités marocaines».
Je démens formellement le contenu d'un article de presse sur un recrutement à l'Ambassade de France.
— Hélène Le Gal (@HeleneLeGal) May 25, 2020
Qui est Omar Brouksy?
Naturalisé français depuis peu, Omar Brouksy a travaillé pendant cinq ans dans le bureau de l’AFP à Rabat. Il est connu pour plusieurs textes critiques à l’égard des institutions marocaines, notamment le roi Mohammed VI. En effet, à titre d’exemples, il a publié le 18 mai un article sur le site d’information Orient XXI sous le titre: «Maroc. Sa Majesté l’arlésienne». Dans ce texte, il reproche au souverain chérifien d’être aux abonnés absents quant à la gestion de crise sanitaire du coronavirus.
Sa Majesté l'arlésienne. Bonne lecture. OB https://t.co/bU86UjGFvo
— Brouksy Omar (@OmarBrouksy) May 18, 2020
L’expérience marocaine dans la gestion de la crise du Covid-19 a été citée comme exemple dans beaucoup de pays, y compris européens comme la France et l’Espagne. La production des masques de protection, dont le Maroc est passé en quelques semaines du statut de pays non producteur à celui d’exportateur après satisfaction des besoins locaux et la constitution de stocks stratégiques, en est un exemple édifiant.