Le compte Twitter «Fallait pas supprimer», spécialisé dans la suppression de tweets, a remarqué que les tweets pro-chloroquine de l’ex-compagne de François Hollande avaient disparu quelques heures après la publication par la revue scientifique britannique The Lancet d’une étude démontrant l’inefficacité du médicament.
Nouvelle confirmation : @RoyalSegolene n'a pas de face
— Fallait Pas Supprimer 📸 (@FallaitPasSuppr) May 24, 2020
Ses 2 tweets sur la #chloroquine datant de mars
Supprimés ce week-end 👇#Raoult #Lancet #TheLancet pic.twitter.com/sdwFHynSVG
Avant la parution des résultats de l’étude, Ségolène Royal avait pris position en faveur de l'antipaludéen. Son utilisation pour soigner les malades du Covid-19 recommandée par le professeur Didier Raoult a été finalement autorisée par décret après de nombreux débats.
Les messages effacés
Dans le premier message effacé, Mme Royal fustigeait le gouvernement pour sa lenteur à autoriser l’utilisation de la chloroquine.
«C’est urgent. Pourquoi encore toutes ces hésitations bureaucratiques incompréhensibles?! Appliquons: 1, le principe de précaution. 2, le principe de l’utilisation de la meilleure solution connue confirmée par des spécialistes incontestables», s’indignait-elle.
«Soyons solidaires de ces médecins spécialistes incontestés et responsables et laissons les agir sous leur responsabilité car ces médecins risquent leur vie et savent ce qu’ils font.»
À la suite de la publication de l’étude en question, le ministre de la Santé Olivier Véran a saisi le Haut conseil de la santé publique pour demander une «révision des règles dérogatoires de prescription» de l’hydroxychloroquine.