La porte-parole du ministère des Affaires étrangères a qualifié de «fusillade de fakes» les publications du Financial Times et du New York Times selon lesquelles la mortalité liée au Covid-19 en Russie pourrait être plus importante que ce qu’en disent les chiffres officiels.
«Ce que j'ai vu dans ces articles, d'abord, c'est clairement le même style d’écriture, c'est qu'il y avait clairement une source pour ces articles, et c'est ce qu'on voit à l’œil nu. Mais surtout, les journalistes occidentaux ne prendront jamais seulement votre point de vue sans s'adresser à quelqu'un d'autre pour présenter un autre point de vue, vérifier les informations, obtenir des informations de plusieurs sources. Plus souvent, il y a deux ou trois sources», a expliqué la porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans l'émission 60 minutes, à la télévision russe.
Selon elle, la position officielle de la Russie n'est pas été inclue dans ces publications. Maria Zakharova a expliqué que les auteurs des articles citaient des propos de Vladimir Poutine et le chef de Rospotrebnadzor Anna Popova, mais qu'ils avaient été prononcés longtemps auparavant.
«Il n'est pas possible que, lorsqu'il s'agit d'un journalisme objectif et que des éléments sont en fait révélés, la position de la Russie sur ce sujet ne soit pas mentionnée. Dans ce cas, il y a une opinion prépondérante qui ne fait que donner raison à la thèse invoquée», a-t-elle analysé.
Publications du Financial Times
Auparavant, le journal Financial Times avait écrit que la mortalité liée au Covid-19 en Russie pourrait être plus importante de 70% que ce qu’en disent les chiffres officiels. Le média, en se référant à ses propres sources et analyses, avait estimé que Moscou et Saint-Pétersbourg avaient connu une hausse de la mortalité de 72% par rapport à la moyenne des cinq dernières années: 1.841 décès pour la première et 232 pour la seconde, soit 2.073 de plus.