l y a environ une semaine, des experts du Centre de recherche en santé animale (Cresa) de Barcelone ont reçu le cadavre d'un chat. L’animal appartenait à une famille catalane dont plusieurs membres avaient été infectés par le coronavirus, relate El Pais.
Ses propriétaires l'ont emmené chez le vétérinaire car il présentait des difficultés respiratoires, avait un très faible taux de plaquettes et une insuffisance cardiaque. Le vétérinaire a décidé de l’euthanasier et d’envoyer son corps au Cresa.
Les chercheurs ont analysé plusieurs organes concernant la présence ou non du coronavirus. Ils l'ont trouvé dans deux d’entre eux: la cavité nasale et un ganglion lymphatique près de l'intestin.
Victimes collatérales de la pandémie
«Cela montre que des chats parfois très isolés peuvent être des victimes collatérales de la pandémie, mais il y a très peu de chances qu'ils infectent les gens», a expliqué au journal Natalia Majo, directrice du Cresa.
Menace pour le monde animal
La menace pèse également sur les grands singes. Une étude parue sur le site bioRxiv en avril met en évidence que les singes d’Afrique et d’Asie sont «susceptibles d'être très sensible au SRAS-CoV-2, ce qui représente une menace critique pour leur survie».
Aux États-Unis, un carlin a été testé positif au Covid-19 et les vétérinaires préviennent que les autres «races brachycéphales» dont le trait distinctif est un museau aplati et un cou court pouvaient être vulnérables