L'immense trou dans la couche d'ozone dans l’Arctique, qui s'est formé en mars, s'est refermé tout seul, indique un message sur Twitter du Service de surveillance de l'atmosphère Copernicus.
The unprecedented 2020 northern hemisphere #OzoneHole has come to an end. The #PolarVortex split, allowing #ozone-rich air into the Arctic, closely matching last week's forecast from the #CopernicusAtmosphere Monitoring Service.
— Copernicus ECMWF (@CopernicusECMWF) April 23, 2020
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D’après la publication, le trou à la superficie de près d'un million de kilomètres carrés, qui s’étendait de la baie d'Hudson au Canada jusqu'aux îles arctiques en Russie, s’est formé suite à un vortex polaire violent et non à cause de l’activité humaine.
Auparavant, un responsable au sein de l'Agence spatiale européenne (ESA) de la mission Copernicus Sentinel-5P avait indiqué dans un communiqué publié par l'ESA que les scientifiques n'avaient jamais assisté à la formation de trous d'ozone de cette taille dans l’Arctique.
La formation du trou
La couche d'ozone au-dessus de l'Arctique a commencé à diminuer au début de l'année et en mars des scientifiques ont alerté sur son épaisseur.
Selon les satellites, jusqu'à la mi-mars, les concentrations d'ozone dans la zone problématique n'étaient pas descendues en dessous de 240 unités Dobson avant de tomber à 205 unités le 14 mars, ce qui indiquait la formation d'un trou.
Les scientifiques avaient prévu la disparition du trou en avril mais ils ont fait remarquer que son apparition était révélatrice de l'état inquiétant de la planète.