La NASA enregistre le niveau d'ozone le plus faible depuis une décennie au-dessus de l'Arctique

© AFP 2024 Ethan MillerLa NASA
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Les chercheurs de la NASA ont observé le 12 mars la plus faible concentration d’ozone au-dessus de l'Arctique depuis 2011. Selon eux, cela est dû à une faible dynamique de «vagues» qui entraînent des mouvements d'air à travers la haute atmosphère.

En mars dernier, l'appauvrissement de la couche d'ozone au-dessus de l'Arctique a atteint ses proportions les plus importantes, a signalé la NASA dans son communiqué de presse du 16 avril.

Ainsi, le 12 mars, la couche d'ozone était de 205 unités Dobson par rapport aux près de 240 unités généralement observées en cette période au-dessus de l'Arctique. Des observations similaires avaient également été réalisées dans la stratosphère en 1997 et 2011.

La couche d'ozone stratosphérique, située entre 11 et 40 kilomètres d’altitude, absorbe les rayonnements ultraviolets nocifs, qui peuvent nuire aux plantes et aux animaux et toucher les humains, provoquant des cataractes, des cancers de la peau et détériorant le système immunitaire.

«La faible concentration d’ozone au-dessus de l'Arctique, comme cette année, est observée environ une fois par décennie. Pour la santé globale de la couche d'ozone, cela est préoccupant, car les niveaux d'ozone dans l'Arctique sont généralement élevés en mars et avril», a indiqué Paul Newman, scientifique en chef des sciences de la Terre au Goddard Space Flight Center de la NASA.

La cause de l’appauvrissement de la couche d’ozone

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Selon les chercheurs, l'appauvrissement de la couche d'ozone au-dessus de l'Arctique a été causé par une combinaison de facteurs dus aux événements de «vagues» qui entraînent des mouvements d'air à travers la haute atmosphère. Depuis décembre et ce jusqu’à mars, leur dynamique a été faible.

«Nous ne savons pas ce qui a causé la faible dynamique des vagues cette année. Mais nous savons que si nous n’avions pas cessé d’émettre des chlorofluorocarbones dans l’atmosphère en raison du Protocole de Montréal, l’appauvrissement de la couche d’ozone au-dessus de l’Arctique cette année aurait été bien pire», a expliqué Paul Newman.

L’utilisation de chlorofluorocarbones dans l'industrie a été interdite en 1987 par le Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Des scientifiques s'attendent à ce que la couche d'ozone stratosphérique soit restaurée d'ici le milieu du siècle.

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