À l'issue d'observations effectuées dans le courant de l'année à l'aide du satellite Aura, les scientifiques de la NASA ont annoncé que la destruction de la couche d'ozone, phénomène analysé tous les ans à la fin de l'hiver, avait diminué au-dessus de l'Antarctique, revenant ainsi aux paramètres enregistrés pour la dernière fois en 1988.
«Cette année, la destruction de la couche d'ozone a été exceptionnellement faible. C'est d'ailleurs ce à quoi nous nous attendions», a déclaré le spécialiste dans le domaine des sciences géologiques de la NASA, Paul Newman.
Parmi les facteurs qui auraient pu influencer la taille du trou en 2017, les chercheurs ont identifié un cyclone antarctique particulièrement chaud cette année, susceptible de réduire la quantité de nuages nacrés provoquant des réactions entre le chlore et le brome, qui, à leur tour, exercent une influence néfaste sur la couche d'ozone.
Néanmoins, selon les scientifiques, il serait faux de croire, en voyant ces résultats, que la destruction de la couche d'ozone pourrait prendre fin un jour. Par contre, elle pourrait diminuer progressivement puisque la quantité de chlorofluorocarbures (CFS) dans l'atmosphère continue de baisser.
Ainsi, les spécialistes estiment que vers 2070, le trou de la couche d'ozone aura la même taille qu'il avait en 1980.