Instaurée pour faire face au Covid-19 dans les cinq communautés roms depuis le 9 avril, la quarantaine obligatoire a été levée dans l’une d’entre elles, rapporte Reuters le 25 avril. Les autres campements tziganes restent toutefois toujours surveillés par des militaires.
Un acte discriminatoire
Bien que le Premier ministre ait assuré que la mesure «n’était pas un acte hostile», elle a été dénoncée par de nombreuses associations de défense des droits de l’Homme dont Amnesty International.
L’organisation a également pointé du doigt la Bulgarie dont le gouvernement avait pris la même initiative à l'égard des communautés tziganes, la plus grande minorité ethnique en Europe.
Le dernier bilan de l'épidémie en Slovaquie fait état de 20 morts, près de 1.300 personnes y ont été infectées.