Une femme de 52 ans a été tuée par un tigre le 24 avril au matin dans un État de l’ouest de l’Inde, alors qu’elle se promenait dans une forêt, rapporte le New Indian Express. Cette tragédie s’ajoute à une longue série d’autres attaques perpétrées par ces animaux sauvages dans la région.
Ainsi, cinq jours avant le drame, une autre résidente de 38 ans a été lacérée par l’un de ces prédateurs alors qu’elle était elle aussi en forêt à la recherche de fleurs comestibles. Bien que son mari l’ait accompagnée, il n’a pas pu sauver son épouse. À la mi-avril, une autre femme et deux hommes ont également été tués par des tigres.
La même situation est observée dans un État du centre de l'Inde. Le 17 avril, le Times of India y a signalé un nombre de morts sans précédent provoquées par des attaques de ces animaux sauvages. En trois semaines, ils ont tué au moins 12 Indiens.
Confinement assoupli dans les zones rurales
Confinée depuis mars, l’Inde a pour le moment enregistré près de 28.000 cas d’infection par le nouveau coronavirus avec 872 décès.
Fin avril, plusieurs États ont allégé une partie des restrictions, notamment en zone rurale. En cette période de récolte, les agriculteurs ont été autorisés à retourner dans les champs. Néanmoins, l’Inde des grandes métropoles, notamment New Delhi et Bombay, met un tour de vis supplémentaire aux restrictions. «À New Delhi, les habitants des bidonvilles ne sortent plus de chez eux de peur d’être frappés à coups de bâton par la police», rapporte Rémi de Bercegol, spécialiste des politiques urbaines au CNRS.