Des médecins d’une maison de retraite du New Jersey ont signalé par erreur au fils d’un malade du coronavirus qu'il était guéri, alors qu’en réalité il était mort. Les docteurs se sont trompés et l’ont pris pour un autre patient, relate USA Today.
Le fils refuse un transfert à l’hôpital
Début avril, Thomas Mastropietro, âgé de 91 ans, a présenté des symptômes primaires d'une infection par le coronavirus. Deux jours plus tard, le test a confirmé les inquiétudes des médecins et l'homme a été transféré au service d’infection de la maison de retraite, où se trouvaient déjà plusieurs dizaines de membres du personnel et des résidents.
Les médecins ont contacté le fils de M.Mastropietro et ont proposé de transférer son père à l'hôpital local. Après avoir appris que les chambres étaient pleines, l’homme a demandé aux médecins de garder son père à la maison de retraite, selon le média.
Quelques jours après que Steve a appris que son père était malade, il a reçu un appel de la maison de retraite. Le personnel de l'établissement lui a fait savoir que son père était miraculeusement guéri de la maladie et qu'il allait mieux. Steve était heureux d'entendre cette bonne nouvelle mais il ne pouvait pas y croire, parce que mon père n’avait pas l’air bien ces derniers jours et était très faible.
Une erreur
Cependant, quatre heures plus tard, Steve a de nouveau reçu un appel de la maison de retraite pour lui dire qu'il y avait eu une erreur. Son père a été confondu avec un autre patient, et il est mort du coronavirus. La confusion a été causée par les médecins qui se sont trompés et ont confondu les bracelets d'identification de Thomas et d'un autre patient.
L'erreur a été constatée par un employé de la morgue, qui a vu qu'un cadavre avait deux bracelets d'identification avec des noms différents.
«Nous regrettons d'avoir commis une telle erreur et présentons nos condoléances à la famille de la victime», a déclaré un porte-parole de l'administration de la maison de retraite.
Pour sa part, le fils de l’homme décédé a avoué qu'il regrettait de ne pas avoir eu la possibilité de dire au revoir à son père.