Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas limitées, des processus irréversibles commenceront d’ici 2030 dans les eaux chaudes de l’océan mondial, fait savoir une étude publiée dans la revue Nature.
Les données climatiques recueillies sur les 150 dernières années, ainsi que celles des zones de répartition géographiques de plus de 30.000 espèces d’oiseaux, de mammifères, de reptiles et de poissons, ont également été prises en comptes.
Le pire scénario
Les scientifiques ont conclu que, confrontées à l’augmentation des températures, 73% des espèces pourraient se retrouver en dehors de leur zone de confort d’ici 2100, entraînant des extinctions. Cependant, ils ignorent lesquelles pourraient survivre en s’adaptant aux changements.
Les scientifiques prédisent que les océans tropicaux commenceront à subir l’influence de l’augmentation des températures avant 2030. Le blanchissement de masse des coraux de la Grande Barrière de corail suggère que le processus a déjà débuté. Les régions les plus froides et les forêts tropicales risquent ainsi d’être menacées d’ici 2050.
Une solution
Selon Alex Pigot, l’un des auteurs de l'étude, il est indispensable d’atténuer le changement climatique en réduisant les émissions. Ainsi pourrait être sauvées de l’extinction des milliers d’espèces. Le fait de maintenir le réchauffement climatique en dessous de deux degrés Celisus donnerait plus de temps aux espèces et aux écosystèmes pour s’adapter, en trouvant d’autres lieux d’habitat et en changeant leur comportement.