La police de Tanger a arrêté quatre «filles majeures» suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo les montrant en train d’appeler le système de veille mis en place par les autorités pour signaler d’éventuels cas de contamination au coronavirus, indique la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) dans deux communiqués publiés dimanche 29 mars sur son compte Twitter, précisant qu’elles ont fait de faux signalements.
#Covid_19 #حالة_الطوارئ_الصحية: إيداع فتاتين تحت الحراسة النظرية بمدينة طنجة، وجاري البحث عن فتاتين أخرتين، بعدما ظهرن في شريط فيديو يتصلن بشكل ساخر بنظام اليقظة للتبليغ عن حالات مزعومة للإصابة بوباء كورونا المستجد. pic.twitter.com/DIvmrhJ3mD
— DGSN MAROC (@DGSN_MAROC) March 28, 2020
#Covid_19 #حالة_الطوارئ_الصحية: توقيف باقي المشتبه فيهن في قضية الاتصالات الساخرة بنظام اليقظة للتبليغ عن حالات زائفة للإصابة بعدوى #وباء_كورونا_المستجد. pic.twitter.com/EfeI2qiviS
— DGSN MAROC (@DGSN_MAROC) March 29, 2020
La DGSN rapporte que les quatre filles ont contacté avec «un air moqueur, le système de veille dédié au coronavirus pour signaler de faux cas de contamination au Covid-19».
Les quatre mises en cause ont été placées en garde à vue. Une enquête est en cours sous la supervision du parquet pour tirer au clair cette affaire, concluent les deux notes.
Le ministère public contre-attaque
La note affirme que le ministère a transmis aux procureurs «des instructions fermes» pour «la poursuite de toute personne qui répand des informations erronées au sujet du coronavirus, et susceptibles de semer la panique parmi la population ou de porter un trouble à l'ordre public».
Selon l’article 72 du code pénal marocain, des amendes allant de 20.000 à 200.000 dirhams (4.950 à 49.500 euros) sont prévues contre toute personne qui «publie, diffuse ou transmet, de mauvaise foi, une nouvelle fausse, des allégations, des faits inexacts […]».