Un habitant de la province chinoise du Yunnan est décédé lundi 23 mars du hantavirus dans un bus. Une annonce qui a semé la panique sur fond de pandémie du coronavirus. Cependant, un virologue chinois assure que le risque d'épidémie lié au hantavirus reste faible, rapporte le Global Times.
«Il est peu probable que le patient ait infecté ses compagnons de voyage, même s'ils se trouvaient dans le même bus, car l'infection ne se transmet généralement pas entre les personnes. Les gens ne peuvent normalement pas être contaminés et par le hantavirus et par le Covide-19», a déclaré au Global Times le 25 mars Yang Zhanqiu, virologue à l'Université de Wuhan.
Une source de la maladie
Il explique par ailleurs que la maladie peut se manifester suite à un contact avec des rongeurs, par exemple soit en mangeant des aliments qu'ils ont touchés soit en respirant de l'air contaminé par leurs excréments. Il précise également que ce virus est répandu dans les villages de mai à juin et d'octobre à décembre.
«Il n'y a pas lieu de s'inquiéter du hantavirus. La maladie est évitable et contrôlable, et il existe des vaccins pour la prévenir. Son incidence dans les milieux urbains est très faible, le virus se manifestant principalement dans les milieux ruraux où les rats ont tendance à sortir lorsque les gens sont parties travailler», explique Yang Zhanqiu au quotidien.
Symptômes et syndromes
Les personnes atteintes du hantavirus souffrent de fièvre, de douleurs musculaires importantes et d’une fatigue généralisée. Puis elles commencent à éprouver des difficultés respiratoires. Parmi les autres symptômes figurent frissons, douleurs abdominales, maux de tête, étourdissements, nausées, vomissements et diarrhée.