Soupçonnée par l'UE de répandre de la désinformation sur le coronavirus, la Russie a dénoncé jeudi des accusations «infondées» et «immorales» visant à camoufler l'«incapacité» des institutions européennes à lutter contre la propagation de la maladie, informe l’AFP.
Moscou avait aussitôt qualifié ces accusations de «gratuites».
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a ainsi dénoncé le 19 mars «une tentative immorale de masquer via des accusations infondées sa propre incapacité à lutter» contre la pandémie en Europe.
«Ce n'est pas la première fois que l'UE cherche à imputer à Moscou certains problèmes auxquels elle fait face», a-t-elle déclaré.
«S'il y a des accusations, il doit y avoir des preuves. S'il n'y a pas de preuves, aucune accusation ne peut être avancée, surtout pour mener une attaque aussi agressive», a souligné Mme Zakharova.
Allégations de Borrell
Selon Josep Borrell, «une campagne de désinformation sur le Covid-19 monte en puissance et sa source est soit en Russie, soit peut être imputée à des entités identifiées comme pro-Kremlin».
L'administration américaine avait déjà émis des accusations similaires en février.
Moscou avait démenti, dénonçant «une histoire délibérément fausse».