Le chasseur russe de génération 4++ Sukhoi Su-35 s’est avéré être «un rival redoutable pour les avions de l’Armée de l’air des États-Unis, comme le F-15 Eagle, le F-18 et même le F-35 Lightning II», affirme le magazine The National Interest.
«Les turboréacteurs à double flux Saturn AL-41F1S offrent au Su-35 une manœuvrabilité qui «permet de neutraliser les techniques d'évasion de presque tous les chasseurs de 4e génération existants. Avec une vitesse maximale de 2.494 km/h et un plafond de 17.998 m, c'est un avion rapide et bien armé», ajouté le National Interest.
Mais selon certains experts, cet appareil, initialement destiné à l’exportation, équiperait l’armée russe à titre provisoire, jusqu'à ce qu’elle soit en mesure d'augmenter la production de son chasseur multirôle furtif de 5e génération, le Sukhoi PAK FA.
Les armes du Su-35 ne sont pas son seul point fort
Cependant, la menace du Su-35 ne réside pas seulement dans ses performances élevées, mais aussi dans le fait que l'armée russe n'est pas la seule à l’avoir, ce qui peut modifier l’équilibre des forces dans certaines régions, estime le magazine.
Les armées chinoise et indonésienne ont récemment commandé des Su-35, rappelle-t-il.
À l'automne 2019, la Turquie est également entrée en phase avancée de négociations pour acheter 36 Su-35 à la Russie. Cette décision intervient après que la Turquie a été expulsée du programme d’achat des F-35 américains suite à sa décision à acquérir des missiles de défense anti-aérienne russes S-400.
Selon les médias, plusieurs autres pays pourraient aussi acheter l’avion russe, notamment l'Algérie, l'Égypte, l'Inde et les Émirats arabes unis.
Le Su-35 pourrait ainsi sérieusement modifier la situation en matière de supériorité aérienne dans le monde entier, conclu le National Interest.