La période de réduction des violences, qui aura duré neuf jours en Afghanistan, a pris fin et nos opérations vont revenir à la normale, a déclaré à l'AFP Zabihullah Mujahid, le porte-parole des Talibans*.
D’après ce dernier, ils n'attaqueront pas les forces étrangères, mais poursuivront leurs opérations continueront contre les forces de Kaboul.
Le Président afghan, Ashraf Ghani, avait quant à lui annoncé dimanche 1er mars la prolongation de la trêve partielle au moins jusqu'au début des discussions inter-afghanes, prévu pour le 10 mars, et ce, dans le «but d'atteindre un cessez-le-feu complet», rappelle l’agence de presse.
Considérant cette mesure comme un «prérequis» aux discussions inter-afghanes, Zabihullah Mujahid a évoqué les difficultés à venir pour que Kaboul et les insurgés parviennent à un compromis.
«Nous sommes en train de vérifier si [la trêve partielle, ndlr] a pris fin. Mais on ne nous a pas signalé d'attaques majeures pour l'instant», a réagi Fawad Aman, le porte-parole adjoint du ministère de la Défense.
La semaine de «réduction des violences», prolongée de deux jours en raison de la signature de l'accord entre les États-Unis et les Talibans*, a vu le nombre des attaques s'effondrer en Afghanistan.
En vertu de l'accord de Doha, les Américains et leurs alliés s'engagent à retirer toutes leurs troupes d'Afghanistan sous 14 mois, si les rebelles respectent les termes de l'accord, dont l'ouverture de discussions entre les insurgés et Kaboul visant à mettre en place une paix durable.
Depuis la signature de l'accord, les Talibans* ont été vus célébrer publiquement une «victoire» contre les États-Unis.
*Organisation terroriste interdite en Russie