Dans le cadre de la lutte contre la corruption en Algérie, l’ex-chef du protocole du Président déchu Abdelaziz Bouteflika, Mokhtar Reguieg, a été placé lundi 24 février sous mandat de dépôt, ont indiqué des sources judiciaires à l’agence officielle Algérie Presse Service (APS).
Dans la même affaire impliquant l’ex-haut responsable, quatre hommes d’affaires, à savoir Haddad Ali, un proche de Saïd Bouteflika, le frère cadet de l’ex-Président de la République, Metidji Hocine Mansour, Metidji M’hamed Zoubir et Ouaroune Ahmed ont été également placés sous mandat de dépôt.
Également dans la même affaire, cinq autres suspects ont été placés sous contrôle judiciaire, dont l’ex-directeur général de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) Mohamed Belabdi.
Le frère de Bouteflika lourdement condamné
Les trois ex-hauts responsables sont accusés de s'être réunis en mars 2019 pour mettre au point un «plan de déstabilisation» du haut commandement de l'armée qui demandait alors publiquement le départ de Bouteflika pour sortir de la crise née du Hirak, débuté le 22 février contre la perspective d'un cinquième mandat de l’ex-Président.
Incarcérés depuis mai, les accusés ont fait appel de leur condamnation. Le verdict avait été rendu le 25 septembre après un procès à huis clos.