Un journaliste japonais en poste à Moscou, Yuichi Onoda, a raconté dans un article publié par le Sankei Shinbun qu’il se sentait dépaysé cette année par un hiver trop doux et surtout par l’absence de neige dans la capitale russe.
«Le réchauffement climatique a atteint la Russie et les chutes de neige ont été moins importantes que d'habitude. Selon les services météorologiques russes, la température moyenne en décembre et janvier derniers à Moscou a été de 0,4 degré, la plus élevée en plus de 100 ans d'observations», a-t-il écrit dans son article.
Pour lui, l’une des composantes obligatoires de l’hiver russe a toujours été la présence sur les trottoirs de Moscou d’ouvriers déblayant la neige toute la journée. Or, cet hiver, il n’en a pas vu beaucoup.
Yuichi Onoda a ajouté que personnellement, il vivait très mal le froid. Mais avec si peu de neige à Moscou, il lui «manque quelque chose», a-t-il ajouté.
«Le charme de la vie en Russie consiste également dans ses grands froids», a-t-il affirmé.
Toutefois, à bien chercher, on finit par trouver des points positifs.
Les avantages
Ainsi, il y a eu dans les rues moins d’agents chimiques dont les grains «s’inséraient dans le dessin de la semelle et étaient ainsi véhiculés jusque dans les bureaux et les appartements». Il a constaté également que les chaussures et les vêtements étaient moins boueux.
«Le correspondant d’un autre journal m’a lui aussi dit ces derniers jours: "L’hiver est passé sans qu’on y ait compris quelque chose." Est-ce quelque chose qui n’existe plus?», s’est-il demandé pour conclure.
Fin janvier, c’est l’ambassadeur d’Inde en Russie qui avait constaté que «l’hiver sans neige en Russie, c’[était] comme la cuisine indienne sans épices».