Élevés dans des bassins artificiels ou cages et gavés d’hormones de croissance, d’antibiotiques et de colorants, les poissons issus de la pisciculture sont dangereux pour l’homme, a déclaré Alexandre Savéliev, chef de l’Agence d’information pour la pêche.
Il a cité dans ce contexte des espèces comme le panga, le tilapia, le bar et la daurade, en soulignant que le poisson élevé en cages était le plus toxique du monde. Il a placé également sur cette liste les salmonidés élevés en captivité.
«En Russie, il n’existe pas de pouvoir d’achat élevé pour assurer des livraisons de poissons de mer sauvage. On n’y importe que de la saleté qui a été élevée en cage», a-t-il affirmé dans une interview à la radio Govorit Moskva.
Toutefois, les poissons issus de la pisciculture coûtent plus cher que les poissons sauvages, a-t-il ajouté pour conclure.
Les deux plus gros producteurs de saumon
Les élevages de saumon norvégiens s’étaient précédemment retrouvés sur la sellette pour utilisation excessive d'antibiotiques, détérioration des fonds marins et extermination de la faune locale.
Le saumon est également élevé au Chili où il reçoit ici aussi d’importantes doses d'antibiotiques. Avec une production de 631.000 tonnes, le Chili est le deuxième producteur de saumons au monde, derrière la Norvège. Certaines des entreprises avaient été précédemment sanctionnées pour des irrégularités dans l'administration d’antibiotiques ou pour la fuite de saumons appartenant à des espèces invasives et prédatrices, pouvant ainsi altérer l'équilibre de la biodiversité marine.