Le drame a eu lieu vendredi 14 février. Un équipage de la brigade anticriminalité a pris en chasse la victime et au moins deux autres personnes suite au braquage d’un Lidl situé dans le 4e arrondissement de la ville, indique la source.
Des habitants indignés
Le Collectif des habitants de la maison Blanche, la cité d’où était originaire le jeune tué, a mis en doute le fait qu'il ait menacé les fonctionnaires.
«On nous parle d’un braqueur, nous, on vous parle d’un petit frère du quartier à qui la vie n’a pas fait de cadeau», écrit ce collectif sur Facebook, dénonçant un «meurtre commis par la police». Il a également indiqué que les témoins affirmaient «qu’il [la victime, ndlr] n’a pas levé l’arme sur [les policiers, ndlr] et qu’ils lui ont tiré dessus et l’ont frappé au sol, malgré [ses, ndlr] blessures, avec des phrases du style "on t’a eu"».
La préfecture de police de Marseille a souligné au contraire que la victime avait «braqué les fonctionnaires de police à l’aide d’un fusil à pompe». C’est pourquoi l’un des agents a décidé de «faire feu à deux reprises» en le touchant aux jambes et à l’abdomen.
En outre, une enquête pour vol à main armée en bande organisée et tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique a été confiée aux agents de la police judiciaire de Marseille.