Griveaux vu par le cofondateur de Libération: «C’est un con!»

© AP Photo / Etienne LaurentBenjamin Griveaux
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«Griveaux est un con» pour avoir envoyé des vidéos pornographiques, a estimé le cofondateur de Libération, Serge July, tout en mettant en évidence la nécessité de «faire gaffe» à l’époque des réseaux sociaux.

Le journaliste Serge July, cofondateur et ancien dirigeant de Libération, a donné son avis concernant le scandale lié à la diffusion de vidéos à contenu sexuel mettant en scène l’ex-candidat LREM à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux.

«Quand on est un homme politique à l'époque des réseaux sociaux, on fait gaffe, le mec qui ne fait pas gaffe, c’est un con. Et Griveaux est un con! Il était ministre avant d'être candidat, […] et il envoyait ça», a tranché celui qui a dirigé Libération entre 1984 et 2006.

Cependant, le journaliste a tenu à souligner qu’il ne se posait pas de questions d’ordre moral:

«Moi, j'ai aucun problème moral de faire ça, mais je ne ferais pas ça, ce n’est pas mon truc de me branler devant une caméra et d'envoyer ça à tout le monde, mais lui, il a trouvé ça bien en étant ministre. Alors le mec qui est ministre et qui fait ça est un con.»

La compagne de Pavlenski impliquée?

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La classe politique française s'indigne après la mise en ligne d'une vidéo X de Griveaux
Selon les sources policières auxquelles se réfère Le Parisien, l'interlocutrice de Benjamin Griveaux dans ses échanges privés aurait été la compagne actuelle de Piotr Pavlenski.

On ignore pour l'instant si elle a transmis les vidéos intimes ou si elle a été victime d'un piratage informatique, indique le quotidien.

La compagne de Piotr Pavlenski a été interpellée et entendue par la police samedi soir, informe pour sa part BFM TV.

«Atteinte à l'intimité de la vie privée»

Benjamin Griveaux a par ailleurs porté plainte pour «atteinte à l'intimité de la vie privée», a fait savoir le parquet de la capitale française. Pour rappel, depuis l’adoption de la loi «pour une République numérique», la mise en ligne de photos et vidéos pornographiques sans le consentement d’autrui à des fins de vengeance («revenge porn») est passible de deux ans d’emprisonnement et de 60.000 euros d’amende.

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