Une équipe de biologistes des universités de Manchester, Glasgow et Sheffield ont trouvé un moyen d’empêcher la propagation des cellules de l'un des types de cancer du sein les plus dangereux. Le cancer du sein «triple négatif» représente environ 15% des cas de cancer du sein, indiquent les résultats de l’étude publiés le 31 janvier dans la revue Oncogene.
Grâce à la technologie avancée d'édition génétique CRISPR, une équipe de scientifiques a pu extraire des cellules l'une des deux protéines, RUNX2 ou CBF-beta. L'élimination de l'une d’elles a stoppé la propagation du cancer, bien que celle du CBF-bêta ait eu un effet plus puissant. Si l’une des protéines est réintroduite dans les cellules, le cancer se propage à nouveau.
Des études à poursuivre
«Cette découverte est donc un jalon important dans la compréhension de la façon dont le cancer métastatique se propage, mais il est clair qu'il reste encore beaucoup à faire avant qu'elle puisse se traduire en thérapies efficaces», a indiqué au site MedicalXpress le Dr. Paul Shore de l’Université de Manchester, chercheur principal dans le projet.
Selon lui, comme ces deux protéines se trouvent également dans d'autres tissus sains, il faut faire en sorte que les médicaments n'agissent que sur la protéine RUNX2 ou CBF-beta dans les cellules cancéreuses.