Mardi 11 février, en début d’après-midi, près de 150 étudiants de 1ère année en droit ont été piégés par deux individus qui ont débarqué dans leur amphithéâtre, à l’Université Jean-Monnet de Saint-Étienne, a rapporté Le Progrès. Ceux-ci portaient une combinaison de protection contre les infections. Ils ont annoncé une contamination au coronavirus, provoquant la panique chez les élèves qui ont quitté le cours.
C’était un plaisir de vous avoir rencontré les amis https://t.co/DKkipQ2Tvq pic.twitter.com/8tqJUhiMGZ
— Mymykhouri (@mymyyy213) February 11, 2020
«Ils nous ont demandé d’évacuer les locaux expressément en brandissant la menace d’une contamination au coronavirus au sein du campus de Tréfilerie», a témoigné une étudiante qui se trouvait dans l’amphi. «C’est déplorable de jouer sur la peur et la psychose des gens», a-t-elle ajouté.
Au moment de l’ouverture de l’enquête, mardi 11 février, l’Université n’avait pas encore déterminé si les deux plaisantins étaient des étudiants ou non.
D’autres canulars sur le coronavirus
Le 5 février, un cliché montrant deux hommes en blouse de protection et sept Chinois en train de tousser dans une rame du métro de Moscou a fait le tour des réseaux sociaux. La direction du métro n’a pas tardé à réagir, confirmant dans un message sur Twitter qu’il s’agissait d’un canular. «Nous en appellerons bientôt aux autorités chargées de l'application de la loi pour retrouver et punir les voyous», avait écrit l’entreprise.
В Москве #метро пошли рейды против #коронавирус !
— iLikeGreen 🌍 (@AntonBoym) February 6, 2020
Скоро задерживать людей и отправлять в Сибирь Тюмень в лагеря ваще станет легче с режим #ЧС из-за вируса из Уханя ...
Вирус 🦠 Кремля pic.twitter.com/j7Ome8dL0D
Une semaine plus tôt, dans le métro de New York cette fois, deux jeunes de 17 et 19 ans, habillés avec une combinaison de protection, avaient renversé un liquide rouge supposé contenir le Covid-19. Certains passagers ont crié et paniqué, tandis que d’autres ont compris dès le début qu’il s’agissait d’une blague. La direction de l’entreprise de transports new-yorkais a déclaré au New York Post que ce virus mortel n’était «pas un sujet qu’on pouvait prendre à la légère».
Jeudi 13 février, la commission de la Santé de la province du Hubei a dévoilé des chiffres très graves sur l’épidémie, avec 242 nouveaux décès et 14.840 nouveaux contaminés en 24 heures, portant le nombre total d’infectés à 60.000 en Chine continentale. En France, le ministère de la Santé a annoncé la guérison de deux des 11 patients infectés dans le pays. Il s’agit des deux premiers cas enregistrés sur le sol français, tous deux originaires de Wuhan, berceau de l’épidémie.