L’Agence européenne de l'Environnement (EEA) a publié une série de cartes des pays européens lundi 10 février. Celles-ci montrent notamment les nombreuses conséquences de la crise climatique sur l’Europe. Parmi elles: hausse du niveau de la mer, feux de forêt, inondations.
L’Hexagone pourrait aussi se trouver menacé. France Inter a pu consulter ces cartes qui détaillent, entre autres, les zones les plus exposées à la montée du niveau de la mer: les côtes des Hauts-de-France, de Calais à Dunkerque, la façade atlantique de Saint-Nazaire à Arcachon, et la côte méditerranéenne de Perpignan à Fos-sur Mer.
Populations affectées par les inondations en zone côtière - façade atlantique. / Agence européenne de l'environnement pic.twitter.com/eLb0Qs5s2O
— Youri Apreleff (@yourisputnik) February 10, 2020
Populations affectées par les inondations côtières - Méditerranée / Agence européenne de l'environnement pic.twitter.com/zV7uM5kpaH
— Youri Apreleff (@yourisputnik) February 10, 2020
En outre, le risque de feux de forêt sur la moitié sud de la France et la côte atlantique pourrait augmenter de 20 à 30% si les températures étaient en hausse de 2°C. Mais dans le cas de 4°C, les risques d’incendies augmenteraient eux aussi de plus de 40% «sur la majeure partie de l'Hexagone».
Évolution du risque d'incendies en forêt. / Agence européenne de l'environnement pic.twitter.com/tWxjm3mXMH
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Évolution de la fréquence des épisodes d'inondations côtières entre 2010 et 2100. / Agence européenne de l'environnement pic.twitter.com/uy18ECrbRo
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Agir en urgence
L’Agence européenne de l'Environnement dit espérer que les cartes feront réagir les preneurs de décision des gouvernements et institutions de l’Union européenne qui «ne lisent pas normalement de longs rapports de l’EEA sur l’impact de l’urgence climatique», écrit le Guardian.
«C’est très urgent et nous devons agir maintenant», a souligné un expert de l’Agence, Blaž Kurnik.
Même si les pays réussissent à restreindre la hausse de la température mondiale, le CO2 qui se trouve dans l’atmosphère aurait toujours un impact, a-t-il dit, ajoutant:
«Le nombre de phénomènes extrêmes et la hausse du niveau de la mer ne cesseront d’augmenter pour les prochaines décennies du siècle».