Une mère a fait part de la fâcheuse aventure qu’elle et sa fille de 13 ans ont vécue à bord d’un avion de WestJet, au Canada. Lorsqu’elle a demandé de l’eau pour son enfant, qui souffrait de douleurs menstruelles, des employés les ont obligées à quitter l’avion, relate Radio-Canada.
«On nous a ordonné de sortir de l’avion et on nous a maltraitées par la suite. Méchante aventure pour une fillette de 13 ans», a confié la passagère.
«On nous a dit qu’il fallait qu’on s’organise par nous-mêmes et qu’il fallait aller à l’urgence pour avoir une note écrite d’un médecin pour qu’on puisse embarquer sur le vol le lendemain», a fait savoir la mère.
Elle s’est demandé si ce n’était pas la peur du coronavirus qui avait motivé les employés de WestJet, toujours selon la même source.
«J’ai trouvé cela exagéré et j’ai trouvé surtout qu’ils n’ont pas pris le temps de nous écouter. [...] C’était humiliant, bouleversant.»
Des conditions spécifiques
Les compagnies aériennes disposent du droit discrétionnaire d’expulser un passager d’un vol par mesure de précaution dans le cas où il présente des symptômes d’un quelconque malaise, précise une avocate de Vol en retard. Cependant, elle estime que ceci ne doit pas être déraisonnable et abusif.
«Ces décisions ne sont pas prises à la légère, mais dans l’intérêt supérieur de toutes les personnes concernées afin d'éviter le risque d'un événement médical plus grave pendant le vol», explique par ailleurs Lauren Stewart, porte-parole de WestJet.
La compagnie aérienne a été sommée de rembourser les passagères pour les frais dépensés pour la nuitée à l’hôtel, sans encore donner de réponse.