Le nombre de soldats américains souffrant de «lésions cérébrales», qui a été révélé par le Pentagone à la suite des frappes de Téhéran contre des bases des États-Unis, pourrait en fait représenter le nombre de morts, a annoncé le quotidien iranien Vatan-e-Emrooz se référant à Ramezan Sharif, porte-parole des Gardiens de la révolution islamique (GRI) iraniens.
«Nous considérons que les lésions cérébrales dont parlent des États-Unis après l’attaque d'Aïn al-Assad est une métaphore pour parler des soldats américains tués», a indiqué le général de brigade.
Le général a ajouté que 13 missiles iraniens devaient avoir «causé des pertes considérables» et que les chiffres réels seraient probablement rendus publics lors de la campagne présidentielle aux États-Unis, selon le quotidien.
Le bilan des soldats US blessés revu à la hausse
Dans la nuit du 7 au 8 janvier, le corps des Gardiens de la révolution a tiré des missiles sur la base américaine d’Aïn al-Asad, dans l’ouest de l’Irak, et sur un autre site militaire américain au Kurdistan irakien, en réponse à l’assassinat par les États-Unis du général iranien Qassem Soleimani le 3 janvier à Bagdad.
Donald Trump a déclaré le 8 janvier que les dégâts avaient été minimes et qu’aucun Américain n'avait été touché. Mais le commandement central des États-Unis (CENTCOM) a ensuite confirmé qu’au moins 11 soldats avaient été blessés. Ce bilan a plusieurs fois été revu à la hausse.
Le 30 janvier, le Pentagone a porté à 64 le nombre des soldats souffrant de lésions traumatiques cérébrales suite à l’attaque aux missiles iranienne. D’après le New York Post, 39 d’entre eux ont déjà repris leurs activités au sein de l’armée.