La visite d’une infirmière à domicile s’est terminée en drame à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis).
Le 30 janvier, celle-ci est arrivée pour faire une injection intraveineuse à sa patiente atteinte d’un cancer. Cependant, peu après la piqûre, elle a été prise de vomissement puis victime d’un arrêt cardio-respiratoire, selon Actu17.
Les sapeurs-pompiers et le SAMU ont été appelés sur les lieux, mais leurs tentatives pour réanimer la femme ont échoué. Cette dernière a été déclarée morte.
Du chlorure de potassium injecté
Ce produit est souvent donné aux patients carencés, il est également ajouté à des poches d’hydratation destinées à être perfusées.
Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte, étant par ailleurs censée établir s’il s’agit d’un accident.
Des cas récurrents
En 2012, à Saint-Malo, le chlorure de potassium avait déjà été à l’origine du décès d’un enfant de deux ans. L’erreur a coûté au pédiatre six mois de prison avec sursis trois ans plus tard.
Le produit figure également dans l’affaire de l’anesthésiste de Besançon, Frédéric Péchier, soupçonné d’avoir empoisonné 24 patients, dont neufs sont morts. Il est placé sous contrôle judiciaire.