Une équipe de scientifiques autrichiens, suédois, suisses et russes ont confirmé l'efficacité de leur méthode de reconstruction de l'histoire de l'évolution des étoiles et de leurs systèmes planétaires basée sur une analyse de l'atmosphère de ces planètes, indiquent les résultats de l'étude publiée le 29 novembre dans la revue Astronomy and Astrophysics.
La méthode a été testée par des scientifiques utilisant le système planétaire Kepler-11 comme exemple. Cette étoile semblable au Soleil est située à plus de 2000 années-lumière du Système solaire dans la constellation du Cygne et possède le plus grand système exoplanétaire connu à ce jour.
Selon les chercheurs, le système planétaire Kepler-11 est parfait pour tester la nouvelle méthode, car il se compose de six exoplanètes qui tournent autour de l’étoile. Cinq sur six sont sur des orbites situées à une distance de leur étoile qui est similaire à celle de Mercure par rapport au Soleil. Quant au sixième, le plus éloigné, il se trouve à une distance égale à celle entre Vénus et le Soleil.
Résultats obtenus avec cette méthode
Les scientifiques ont également réussi à déterminer la température du disque protoplanétaire à partir duquel les planètes se sont formées, environ 550 degrés Kelvin. Les chercheurs affirment que ce disque existait depuis environ un million d'années avant que le système Kepler-11 ne commence à se former et ne prenne sa forme actuelle.