La France a insisté le 29 janvier sur la «nécessité d'une solution à deux États respectant le droit international» au lendemain de la présentation par Donald Trump de son plan de paix pour le Proche-Orient.
«La France salue les efforts du Président Trump et étudiera avec attention le plan de paix qu'il a présenté», déclare le Quai d'Orsay dans un communiqué.
Paris «exprime sa conviction que la solution des deux États, en conformité avec le droit international et les paramètres internationalement agréés, est nécessaire à l'établissement d'une paix juste et durable au Proche-Orient», a fait savoir la porte-parole de la diplomatie française dans un communiqué.
La France «continuera d'agir en ce sens en lien avec les États-Unis, ses partenaires européens et tous ceux qui peuvent contribuer à la réalisation de cet objectif», a-t-elle ajouté.
Et de poursuivre que Paris «restera attentif au respect et à la prise en compte des aspirations légitimes des Israéliens comme des Palestiniens».
«Accord du siècle»
D’après son plan, la capitale du futur État palestinien sera située à Jérusalem-Est, où les États-Unis «ouvriront avec fierté» leur ambassade.
Peu après l'allocution de Donald Trump, l'Onu a d'ailleurs souligné qu'elle s'en tenait aux frontières définies en 1967.
Quant à la position de la Palestine, le président de l'Autorité locale, Mahmoud Abbas, a déclaré que le plan américain ne «passera pas» et que Jérusalem n’était pas à vendre.
Et d’ajouter que la Palestine était prête aux négociations, non avec les seuls États-Unis, mais sous l’égide du quartet Russie, États-Unis, Onu et UE.