Lors d’un briefing, le 23 janvier, il a été demandé au porte-parole des Nations unies, Farhan Haq, si le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, utilisait WhatsApp afin d’échanger avec des dirigeants du monde, dont Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien.
Ce sujet a été abordé après que des experts de l'instance internationale ont soupçonné l'Arabie saoudite d'avoir piraté via cette messagerie le portable du patron d’Amazon, Jeff Bezos.
«Les hauts responsables de l'Onu ont été avisés de ne pas utiliser WhatsApp, il n'est pas considéré comme un mécanisme sécurisé.»
Et de rajouter que cette instruction leur avait été donnée en juin 2019.
«Alors, non, je ne crois pas que le secrétaire général l’utilise», a-t-il conclu.
L’Arabie saoudite dément toute implication dans l’affaire
Les informations sur le piratage de Jeff Bezos en provenance supposée du téléphone du prince héritier avaient été divulguées par le journal britannique The Guardian qui se référait à ses propres sources. Cette intrusion datant de 2018 dans l'appareil du fondateur d'Amazon a conduit à la publication d'images intimes de M. Bezos, propriétaire du Washington Post, et qui employait par ailleurs comme chroniqueur Jamal Khashoggi, un journaliste saoudien assassiné la même année au consulat saoudien d’Istanbul.
L'ambassade d'Arabie saoudite à Washington a démenti le 21 janvier l'implication du royaume dans ce piratage, selon l’AFP.