Les autorités sanitaires ont le 21 janvier indiqué qu'un homme de 89 ans avait succombé à des difficultés respiratoires à Wuhan (centre), ville de 11 millions d'habitants où la grande majorité des contaminations ont jusqu'à présent été recensées. Dans toute la Chine, il y en a eu plus de 200.
En Australie, un homme présentant les symptômes du mystérieux virus a été placé à l'isolement à son domicile, a annoncé mardi un média local. L'homme, qui pourrait être le premier cas suspect du pays, est semble-t-il récemment rentré d'un séjour à Wuhan.
Zhong Nanshan, un scientifique chinois renommé de la Commission nationale de la santé, a déclaré le 20 janvier au soir à la télévision publique CCTV que la transmission par contagion entre personnes était «avérée». C'est la première fois qu'une telle affirmation est faite publiquement.
L'OMS estime pour sa part qu'un animal semble être «la source primaire la plus vraisemblable», avec «une transmission limitée d'humain à humain par contact étroit».
M. Zhong avait aidé à évaluer l'ampleur de l'épidémie de Sras en 2002-2003 qui avait très durement touchée la Chine.
Sur 8.096 cas, ce virus avait fait 774 morts dans le monde, dont 349 en Chine continentale et 299 à Hong Kong, selon l'OMS. L'organisation internationale avait à l'époque vivement critiqué la Chine pour avoir tardé à donner l'alerte et tenté de dissimuler l'ampleur de l'épidémie.
En plein chassé-croisé dans les transports avant le Nouvel an chinois samedi, qui fait craindre une accélération des contaminations, le Président Xi Jinping a donné lundi le signal d'une mobilisation du pays, indique l'AFP.