Le maire de Bir Jdid, dans le nord-ouest du Maroc, a été suspendu par le tribunal administratif de Casablanca pour dilapidation de deniers public, relate la presse locale.
Dans le même sens, le média précise que lors d’un audit, l’inspection générale du ministère de l’Intérieur a relevé une série de défaillances relatives à la gestion de la commune. Pas moins de 45 mises en causes ont été rapportées dans le rapport final à l’ex-président pour justification.
Le site d’information précise que 15 notifications concernant des projets de construction, des appels d’offres et autres transactions publiques restent injustifiées.
La société civile interpelle le Parlement
L’association des parlementaires envoie «des signes inquiétants et dangereux» concernant la lutte contre la corruption. Ils traduisent en effet «l’absence d’une volonté politique réelle pour la lutte contre la corruption et l’impunité», poursuit le média.
Pour Transparency Maroc, «il n’est plus acceptable, dans un pays comme le Maroc où la corruption gagne du terrain et où les fonds publics sont dilapidés de façon systématique, que l'enrichissement illégal demeure impuni par la loi».
Par ailleurs, l’association précise que l’enrichissement illicite ne peut être incriminé que «dans le cadre des principes fondamentaux stipulés par la loi».