Samedi 18 janvier, le ministère marocain des Affaires étrangères a publié un communiqué dans lequel Rabat a exprimé son profond étonnement de se voir exclu de la conférence sur la Libye à Berlin.
2/6. Le Royaume du #Maroc 🇲🇦exprime son profond étonnement quant à son exclusion de la conférence prévue le 19 janvier à #Berlin, en #Allemagne, au sujet de la #Libye 🇱🇾.
— Maroc Diplomatie 🇲🇦 (@MarocDiplomatie) January 18, 2020
«Le Royaume du Maroc a toujours été à l’avant-garde des efforts internationaux pour la résolution de la crise libyenne», a indiqué le ministère dans ce communiqué cité par l’agence MAP.
Incompréhension des critères de sélection des participants
Le document signale également que «le Royaume du Maroc ne comprend ni les critères ni les motivations qui ont présidé au choix des pays participant à cette réunion».
5/6. Le pays hôte de cette conférence, qui est loin de la région et des complexités de la crise libyenne, ne saurait la transformer en instrument de promotion de ses intérêts nationaux.
— Maroc Diplomatie 🇲🇦 (@MarocDiplomatie) January 18, 2020
Néanmoins, Rabat affirme qu’il ne relâchera pas ses efforts visant à parvenir à un règlement de la crise libyenne.
«Le Royaume du Maroc, quant à lui, poursuivra son engagement aux côtés des frères libyens et des pays sincèrement intéressés et concernés, afin de contribuer à une résolution de la crise libyenne», conclut le communiqué.
6/6 .Le Royaume du #Maroc, quant à lui, poursuivra son engagement aux côtés des frères libyens et des pays sincèrement intéressés et concernés, afin de contribuer à une solution à la crise libyenne.
— Maroc Diplomatie 🇲🇦 (@MarocDiplomatie) January 18, 2020
Appel téléphonique de M.Macron à Mohammed VI
Ce samedi 18 janvier, le cabinet royal a annoncé dans un communiqué qu’Emmanuel Macron avait joint par téléphone le roi Mohammed VI, signalant que leur entretien avait porté particulièrement sur la crise libyenne, à la veille de la réunion de Berlin.
«À cette occasion, le rôle important du Royaume du Maroc et ses efforts reconnus, depuis de longues années, en vue de la résolution de la crise dans ce pays maghrébin ont été soulignés», a noté le communiqué.
Absence de la Tunisie
Mardi 14 janvier, l’Allemagne a annoncé officiellement la tenue d’une conférence à Berlin, le 19 janvier, consacrée au règlement du conflit en Libye. La diplomatie allemande y a invité des représentants, dont des chefs d’État, de Russie, d’Algérie, du Royaume-Uni, d’Égypte, des Émirats arabes unis, de Chine, des États-Unis, de Turquie et de France, ainsi que de l’UE et de l’Onu.
Le chef du gouvernement d’union nationale libyen établi à Tripoli, Fayez el-Sarraj, et le maréchal Khalifa Haftar, commandant de l’Armée nationale libyenne, ont déclaré qu’ils participeraient à la conférence.