Maroc: nouveau rebondissement dans l’affaire de la fillette supposément agressée par son instituteur

CC BY-SA 2.0 / / Une fillette, image d'illustration
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La Direction régionale du ministère de l’Éducation nationale de la ville de Taroudant a nié dans un communiqué l’existence, pour l’instant, de preuves accablant l’instituteur mis en cause dans l’affaire de l’agression de la fillette de huit ans dont la photo diffusée sur le Net a suscité une vive indignation dans le royaume chérifien.

Dans un communiqué adressé à la presse locale, la Direction régionale du ministère de l’Éducation nationale de la ville de Taroudant, dans le sud-ouest du Maroc, revient sur l’affaire de la fillette de huit ans prétendument violemment frappée par son instituteur.

Selon la note publiée par le site H24, l’instituteur a catégoriquement nié les faits et accusé la mère de la fillette d’être l’unique responsable de l’agression.

Par ailleurs, le communiqué ajoute que le directeur de l’établissement fréquenté par la petite fille et l’instituteur mis en cause «ont déposé deux plaintes auprès de la gendarmerie royale demandant l’ouverture d’une enquête pour déterminer les responsables de l’agression et de l’accusation, injuste, de de l’enseignant et à travers lui l’école».

En attendant les conclusions de l’enquête

Tout en rappelant qu’une enquête était en cours pour faire la lumière sur cette affaire, la Direction régionale de l’éducation a affirmé qu’elle «prendra toutes les mesures disciplinaires nécessaires s’il s’avérait que l’un de ses cadres était responsable des faits». A contrario, elle a prévenu qu’«elle entamera une action en justice s’il s‘avérait qu’il y a eu tentative de porter injustement atteinte à l’intégrité morale de l’un de ses cadres et à la réputation de sa mission éducative».

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Le média rapporte qu’une autre enquête est menée parallèlement à celle précédemment évoquée suite à une plainte déposée par la mère de la fillette contre l’instituteur.

L’enfant de huit ans, scolarisée en deuxième année d’école primaire, aurait été violemment agressée vendredi 10 décembre 2019 par son instituteur pour ne pas avoir fait ses devoirs, rapporte le site Agadir 24.

La photo de son visage amoché a fait le tour des réseaux sociaux et a suscité une forte indignation.

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