Lors de cet appel, M. Trump «a demandé» à M. Stoltenberg une plus grande implication de l'Otan dans la région et les deux hommes se sont accordés sur le fait «que l'Otan pourrait contribuer davantage à la stabilité régionale», selon un communiqué de l'Alliance.
«Ils ont également décidé de rester en contact étroit sur cette question», est-il précisé.
Dans une allocution solennelle depuis la Maison-Blanche avant cet échange, le Président américain avait demandé mercredi à l'Otan de s'impliquer «beaucoup plus» dans la région, où les tensions s'accroissent.
M. Trump a depuis joué la carte de l'apaisement annonçant l'imposition immédiate de nouvelles sanctions économiques contre la République islamique, mais pas de réponse militaire, éloignant, pour l'heure, le spectre d'une escalade régionale, voire d'une guerre ouverte entre Washington et Téhéran.
L'Otan a condamné dans l'après-midi ces tirs de missiles iraniens, et a réitéré son appel à la retenue.
«L'Otan exhorte l'Iran à s'abstenir de toute nouvelle violence», a affirmé Jens Stoltenberg sur Twitter.
En raison des tensions croissantes dans la région, l'Alliance a suspendu samedi dernier ses opérations d'entraînement de l'armée irakienne. Et mardi, l'organisation a annoncé qu'une partie du personnel qui y est stationné serait temporairement transféré à l'étranger pour des raisons de sécurité.
Depuis octobre 2018, l'Alliance entraînait les forces irakiennes à la demande de Bagdad pour empêcher le retour de Daech*.
*Organisation terroriste interdite en Russie