Un responsable de l’Otan a annoncé ce mardi 7 janvier que l’Alliance atlantique prévoyait de retirer «temporairement» une partie de son personnel d’Irak, relate l’AFP. Cette déclaration a été faité dans le cadre des tensions qui ont suivi l’assassinat de Qassem Soleimani à Bagdad.
«Nous prenons toutes les précautions nécessaires pour protéger notre personnel. Cela comprend le repositionnement temporaire d'une partie du personnel dans des différents lieux à l'intérieur et à l'extérieur de l'Irak», a indiqué un responsable de l'Alliance atlantique cité par l’AFP qui se réfère à un communiqué également évoqué par les autres médias.
Toutefois, malgré l’annonce du retrait temporaire d’une partie de son personnel, après avoir déjà suspendu sa mission de formation des forces irakiennes, l'Otan «maintient une présence en Irak», informe la presse, toujours selon la même source.
Auparavant, lors d’une conférence de presse tenue à Bruxelles, le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a déclaré que la décision d’éliminer Qassem Soleimani avait été prise par les seuls États-Unis, sans participation ni de la coalition contre Daech*, ni de l'Otan.
La France annonce ne pas retirer ses soldats
Quant à la France, sa ministre des Armées a souligné que le pays n’avait pas l’intention de rappeler ses 160 soldats déployés en Irak. De plus, Florence Parly a expliqué que Paris avait renforcé la sécurité des soldats.
«La priorité aujourd’hui est la même qu’hier et doit être celle de demain: lutter contre Daech*, sa résurgence sur le terrain au Levant, sa propagande sur Internet», a écrit la ministre sur Twitter.
1. La priorité aujourd’hui est la même qu’hier et doit être celle de demain : lutter contre Daech, sa résurgence sur le terrain au Levant, sa propagande sur internet.
— Florence Parly (@florence_parly) January 7, 2020
Une frappe aérienne américaine
Chef de la Force Al-Qods, unité d'élite des Gardiens de la révolution islamique (GRI) chargée des opérations extérieures, Qassem Soleimani a été tué le 3 janvier par une frappe de drone américain devant l'aéroport de Bagdad.
Le 5 janvier, le parlement irakien a voté en faveur du retrait total des militaires étrangers du pays.
*Organisation terroriste interdite en Russie