Alors que depuis le début du siècle la valeur annuelle moyenne à long terme de la parité de pouvoir d'achat (PPA) restait à hauteur de 3,8%, cet indicateur va tomber à 3,4% en 2020, ce qui provoquera un ralentissement de la croissance de l’économie mondiale, prédit PricewaterhouseCoopers (PwC) qui est un cabinet d'audit, de conseil et d'expertise comptable pour des entreprises et des organisations, publiques et privées.
La «slowbalisation» en perspective
Cette société d’audit a même trouvé un terme pour de ce futur ralentissement de l’économie mondiale: la «slowbalisation».
Toujours selon PwC, les tensions actuelles dans le commerce mondial vont créer des difficultés pour les chaînes de livraisons et l’ultérieure intégration économique dans le monde.
On s’attend toutefois à ce que la sphère des services poursuive sa croissance de sorte que leurs exportations atteignent un record de 7.000 milliards de dollars. Les États-Unis et le Royaume-Uni y garderont leurs positions de leaders.
Cette année, la population de la planète sera de 7,7 milliards de personnes, 50% en revenant à la Chine, à l’Inde et aux pays africains au sud du Sahara. Le nombre de sexagénaires dans le monde dépassera un milliard.
En 2020, le pétrole ne sera pas détrôné de sa position de source d’énergie préférée, alors que les États-Unis et la Chine en resteront les plus gros consommateurs.
Le Fonds monétaire international (FMI) a prévenu en amont qu’en 2020 le monde sera confronté à de nouveaux cataclysmes économiques à cause du ralentissement de la croissance et des énormes dettes publiques.
En novembre, le FMI a annoncé que la dette mondiale avait battu un nouveau record de 188.000 milliards de dollars, ce qui constitue 220% du coût de toutes les marchandises et de tous les services produits sur la planète. À signaler qu’une économie est considérée comme instable dès que la dette dépasse 80% du PIB.