L’administration américaine a commencé à élaborer des sanctions contre l'Irak après l’adoption d’une résolution parlementaire contre la présence des troupes américaines dans ce pays, rapporte le Washington Post en citant trois sources.
Selon celles-ci, le département du Trésor et la Maison-Blanche joueraient un rôle prépondérant si les sanctions étaient appliquées.
L'une des sources a déclaré que le plan était d'attendre «au moins un certain temps» avant de prendre la décision d’imposer des sanctions, car ils souhaiteraient voir si les responsables irakiens mettraient à exécution leurs menaces de faire partir du pays les troupes américaines.
La réaction de l’Irak
Après avoir considéré l’attaque du 3 janvier comme une violation des conditions de déploiement de l'armée américaine en Irak, le Parlement irakien a réclamé dimanche 5 janvier au gouvernement l'expulsion des troupes américaines, où une faction pro-Iran a appelé les soldats irakiens à s'éloigner des bases dans lesquelles se trouvent les forces américaines, laissant ainsi à craindre un redoublement des violences.
Trump promet des sanctions
Commentant la décision du Parlement irakien, Donald Trump a déclaré que son pays ne retirerait pas ses troupes avant que Bagdad ne rembourse «une base aérienne extraordinairement chère».
Et de promettre des sanctions sérieuses en cas d’une position hostile de Bagdad à l’égard de Washington.