Le ministère irakien des Affaires étrangères dépose une plainte officielle auprès du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies contre les actions des États-Unis concernant leur frappe qui a causé la mort d’Abou Mehdi al-Mouhandis, membre de haut rang de la milice irakienne Hachd al-Chaabi et celle du général iranien Qassem Soleimani, d’après la chaîne de télévision Al-Arabiya.
«Le ministère irakien des Affaires étrangères présente une plainte officielle auprès du Conseil de sécurité au sujet des meurtres de Soleimani et d’al-Mouhandis», a déclaré la chaîne.
Auparavant, la Commission de la défense nationale et de la sécurité du Parlement irakien avait déjà exprimé son intention de demander au gouvernement de préparer une plainte officielle contre les États-Unis auprès des instances internationales.
La communauté internationale a appelé les États-Unis et l'Iran à la retenue.
L’Iran fait appel à l’Onu
Suite à l’assassinat du général, commandant de la force Al-Qods (unité d’élite des Gardiens de la révolution) chargée des opérations extérieures de l'Iran, la République islamique a fait appel au Conseil de sécurité de l’Onu, selon le porte-parole de la diplomatie iranienne, Abbas Moussavi.
L’assassinat du général
Soleimani, commandant de la branche des Gardiens de la Révolution chargée des opérations extérieures de l'Iran, a été tué vendredi 3 janvier.
Sa mort, que l'Iran a promis de venger, a choqué la République islamique et suscité des craintes à propos d'une nouvelle guerre au Moyen-Orient. Dans la nuit de jeudi 2 à vendredi 3 janvier, les États-Unis ont procédé au bombardement du convoi dans lequel le général se trouvait, à proximité de l'aéroport de Bagdad, tuant également Abou Mehdi al-Mouhandis. Washington les déclare tous les deux impliqués dans l’attaque contre l'ambassade américaine à Bagdad du 31 décembre 2019.
La situation s’aggrave
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a promis de venger la mort du général Soleimani. De son côté, le Président Donald Trump a menacé de frapper «très rapidement et très durement» 52 sites en Iran en cas d’attaques contre des Américains.