La phase de consolidation et de sécurisation de Notre-Dame «a coûté 85 millions», a déclaré Jean-Louis Georgelin, ancien chef d’état-major des armées et PDG de l’établissement public chargé de la reconstruction de l’édifice.
«C'est considérable», a-t-il indiqué, s’exprimant sur Europe 1. À titre de comparaison, «un chantier de monument historique conduit par l'architecte en chef des monuments historiques, c'est quelques millions d'euros».
Sur ces promesses de dons, «600 millions d'euros proviennent de grandes fortunes françaises et 70 millions de l'étranger, dont 40 millions des États-Unis», a-t-il détaillé.
La question du projet architectural demeure ouverte
Évoquant l’avancement des travaux, Jean-Louis Georgelin a affirmé que «Notre-Dame n'est pas sauvée» et qu’«elle est toujours en état de péril». De plus, selon lui, la question du projet architectural demeure totalement ouverte.
Un diagnostic complet permettra ensuite aux architectes de préconiser comment restaurer la cathédrale. Une fois conclus les appels d'offre, se profilera le début de la reconstruction proprement dite en 2021.
L'incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, chef-d’œuvre de l'art gothique construit du XIIe au XIVe siècle, a détruit le 15 avril 2019 sa charpente et la flèche, œuvre de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc au XIXe siècle.